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un plan agrandi du Cap Vert


Photos du Cap Vert

    "Quand il pleut pas on meurt de soif, quand il pleut bien on meurt noyé" ! C'est avec les paroles de ce chant que je vous invite à découvrir cet archipel méconnu, mais pourtant tellement riche en paysages ! Pays insulaire africain, semblable à bien des niveaux aux pays du même continent, mais plus débrouillard tout de même que ce que j'ai déjà pu voir. Il est préservé du tourisme de masse, les gens y vivent heureux, même si la diaspora capverdienne éparpillée dans le monde est plus nombreuse que la population restée au pays !

En Afrique, les déplacements ne sont pas simples, alors imaginez pour un pays insulaire ! Vous avez le choix entre deux avions pour desservir les sept îles qui ont un aéroport, onéreux pour les indigènes et complets plusieurs semaines à l'avance (on a testé), ou les bateaux, aux horaires africains, partant peut-être demain si les conditions météo et maritimes le permettent (ainsi que la motivation du capitaine). Vous l'aurez compris, les déplacements inter-îles sont un handicap de taille pour la population.
J'aurais voulu visiter les 9 îles, mais vu la complexité liée aux déplacements il m'aurait fallu y rester des semaines et c'était impossible. En deux semaines, nous nous sommes contentés d'en visiter 5... Tous n'ont pas de voiture, et ceux qui en ont une louent leurs services à ceux qui en auraient besoin. On n'a pas vu un seul feu rouge dans ce pays, et on conduit un peu à l'africaine, mais là encore j'ai vu bien pire !

Néanmoins, laissez-vous surprendre par ce pays à la mentalité "cool", où les gens étaient tout à fait corrects, sympathiques, ponctuels même pour tout ce que nous avions au programme... Bref, un pays que je recommande ardemment pour celles et ceux qui veulent passer des vacances dépaysantes, au chaud, loin du tourisme de masse et hors des sentiers battus !




La majorité de mes albums photos commençant par un cliché de la capitale, ne perdons pas les bonnes habitudes : bienvenue à Praia ("plage" en portugais), la capitale du Cap Vert, petite bourgade de 160.000 habitants environ, et la plus grande ville du pays. Ville africaine pauvre et polluée, mais on y trouve tout ce dont on a besoin...
Comme nos vieilles voitures sont presque neuves pour les pays pauvres, et qu'elles finissent généralement par là-bas, la pollution est terrible ici. Ajoutez à cela le sable venant de Mauritanie ou du Sénégal... Heureusement, Praia est sur une île (Santiago, la plus grande de l'archipel), au bord de la mer, et le vent nettoie un peu tout cela...





La ville est extrêmement vallonnée ! Il y a peu de belles bâtisses en dehors de certains bâtiments officiels, qui même eux ne sont pas toujours au top.


L'inévitable visite du marché, où on sent le coeur des villes battre. Toujours de l'ambiance, toujours des odeurs !






Il y a beaucoup de villages ou bourgades au Cap Vert, généralement des ports, offrant des panoramas sympathiques. Ici, le port de Cidade Velha.


Une rue cliché de Tarrafal, sur l'île de Santiago.






Ici, une rue cliché de São Filipe. Bourgade vraiment attachante, entre mer et montagne (éloignée de son port de 10 km), sur l'île de Fogo.


Un peu partout, des églises qui présentent bien. Ici, toujours à São Filipe. Le Cap Vert est à dominante très majoritairement catholique.





Le petit port de Palmeira, unique port de l'île de Sal, village paisible dans lequel j'aimais bien flâner.


Un cliché qui revenait régulièrement : les femmes africaines qui portent leurs objets sur la tête !




La deuxième ville du pays (deux fois moins peuplée que Praia) : Mindelo, sur l'île de São Vicente, grand port avec la seule marina du pays.
On y a même vu un paquebot de croisière.


La deuxième ville de Fogo : Mosteiros, entre mer et montagne également. Un régal :)





Cliché typique du pays : des maisonnettes éparpillées avec leurs plantations, permettant aux gens de subvenir à leurs besoins.

Une belle crique avec un petit port.




La très agréable baie de São Pedro, sur l'île de São Vicente.


Une autre crique, dans laquelle les vagues s'engouffraient avec une certaine violence.




Hors des bourgades, le Cap Vert est souvent aride, et on voit souvent des paysages désertiques.

Et par beau temps, il n'est pas rare d'avoir un petit aperçu sur une autre île, comme ici !




Après, si toutes les îles sont volcaniques, toutes ne se ressemblent pas, et de loin ! Ici, on dirait vraiment la savane africaine !
Un guide nous a même raconté qu'il déplorait le commentaire d'un voyageur sur les réseaux sociaux, qui avait visité UNE île de l'archipel, plutôt balnéaire, et qui déconseillait aux voyageurs d'aller au Cap Vert "parce que c'est plat et qu'il n'y a rien à voir" !! Attendez la suite de l'album ^^

L'île de Sal fait partie de ces îles plutôt plates et balnéaires, et les montagnes de cette île ressemblent plutôt à des taupinières géantes ! Sal et Boa Vista sont les îles proposées par les tours opérateurs pour ceux qui veulent rester dans le même hôtel plusieurs jours et passer leurs journées à la plage. Précisément le programme dont j'ai horreur !




Si l'île de Sal est sale, il y a tout de même des coins qui se démarquent ! Par exemple, la mine de sel (d'où le nom Sal en portugais).
On peut se baigner dans le lac au premier plan, 26 x plus salé que la mer Morte. Évidemment, nous nous y sommes baignés ! Et on flottait ^^

Cliché tout à fait africain de la campagne et de quelques bâtisses de personnes rassemblées dans de minuscules villages, sur São Vicente.




Le même genre de cliché... Si le pays est aride, on y trouve pourtant des sources d'eau, bien exploitées par la population.

Village paumé au centre de l'île de Santiago.




Relief tout à fait anarchique mais bien original.

La pente du volcan "Pico de Fogo", le point culminant du Cap Vert avec 2829 m, qui tombe dans la mer.




Ce volcan est toujours en activité. Il surplombe l'île du même nom, notamment la caldeira (cratère volcanique géant pouvant mesurer plusieurs kilomètres de diamètre, dont le nom vient du mot d'origine portugaise signifiant "chaudron"). La montée au sommet est un défi de taille pour les randonneurs chevronnés, ce que nous ne sommes pas, et nous nous sommes contentés de balades dans divers endroits de la caldeira, jusqu'à la forêt ! Oui, il y a même une forêt là-haut ! En fait, c'est très fertile...

La caldeira offre des paysages lunaires, dignes de l'île de la Réunion. La dernière éruption date de 2014, mais il y a plusieurs cratères dans la caldeira, et le gros volcan sur la photo n'est pas entré en éruption depuis des siècles. Heureusement, car sinon... Lorsqu'on voit les conséquences des éruptions des petits cratères, je ne veux pas imaginer si le grand se réveillait ! Heureusement, une éruption est toujours prévisible.




Dans cette caldeira, des irréductibles habitent en permanence, loin de tout, dans un isolement impressionnant. Ils sont attachés à leur volcan, ce que j'arrive à comprendre ! Les conditions de vie y sont plus que rustiques, pas d'eau chaude, pas de tout à l'égout, mais comme le sol est très fertile, comme tout le monde se connaît, les gens gèrent et il y fait bon vivre. Évidemment, le volcan est tenu à l'œil, et lors des éruptions il faut être réactif, voir où la lave commence à couler, et s'adapter, prêt à évacuer. On a vu sur une vidéo de la dernière éruption comment les gens montent vers les hauteurs en emportant leurs portes ou des effets personnels.
Tout ce que l'on voit est, comme expliqué, le résultat des éruptions des petits cratères dans la caldeira.  Je suis impressionné de voir tout ce que la terre peut vomir en quelques jours : la lave coule, emportant tout sur son passage (heureusement délimité), puis sèche. À chaque éruption des maisonnettes sont emportées, le terrain est "reconfiguré", mais ces bicoques sont tellement sommaires qu'elles sont vite reconstruites. Naturellement, personne n'est assuré là-haut. On y est coupé du reste de l'île (une heure de route jusqu'à São Filipe), mais il y a tout de même une école.




Bon, il faut maintenant parler un peu des merveilleuses montagnes qui se trouvent sur ces îles, notamment Santo Antão, qui est essentiellement montagneuse. On y a vu des cirques absolument splendides, là encore tels qu'on pouvait les voir sur l'île de la Réunion.

Perdus dans les cirques, des patelins paumés avec pourtant de l'eau et une végétation très dense. Comme les montagnes bloquent les nuages, il y a beaucoup d'humidité à Santo Antão, et on y a même visité la vallée tropicale !




Paysage montagneux sur Santo Antão.
Paysage montagneux sur Santo Antão.




Paysage montagneux sur Santo Antão.
Le port de Mindelo, au crépuscule.



Une dernière vue de l'un des cirques de Santo Antão pour refermer cet album.






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