La majorité de mes albums photos commençant par un cliché de la capitale, ne perdons pas les bonnes habitudes : bienvenue à Praia ("plage" en portugais), la capitale du Cap Vert, petite bourgade de 160.000 habitants environ, et la plus grande ville du pays. Ville africaine pauvre et polluée, mais on y trouve tout ce dont on a besoin... |
Comme
nos vieilles
voitures sont presque neuves pour les pays pauvres, et qu'elles
finissent généralement par là-bas, la pollution est
terrible ici. Ajoutez à cela le sable venant de Mauritanie ou du
Sénégal... Heureusement, Praia est sur une île (Santiago, la plus
grande de l'archipel), au bord de la mer, et le vent nettoie un peu
tout cela...
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La
ville est extrêmement vallonnée ! Il y a peu de belles bâtisses en
dehors de certains bâtiments officiels, qui même eux ne sont pas
toujours au top. |
L'inévitable
visite du marché, où on sent le coeur des villes battre. Toujours de
l'ambiance, toujours des odeurs ! |
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Il
y a beaucoup de villages ou bourgades au Cap Vert, généralement des
ports, offrant des panoramas sympathiques. Ici, le port de Cidade Velha. |
Une
rue cliché de Tarrafal, sur l'île de Santiago. |
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Ici,
une rue cliché de São Filipe. Bourgade vraiment attachante, entre mer
et montagne (éloignée de son port de 10 km), sur l'île de Fogo. |
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Un peu partout, des églises qui présentent
bien. Ici, toujours à São Filipe. Le Cap Vert est à
dominante très majoritairement catholique.
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Le
petit port de Palmeira, unique port de l'île de Sal, village paisible
dans lequel j'aimais bien flâner. |
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Un cliché qui revenait régulièrement : les
femmes africaines qui portent leurs objets sur la tête ! |
La
deuxième ville du pays (deux fois moins peuplée que Praia) : Mindelo,
sur l'île de São Vicente, grand port avec
la seule marina du pays. |
La
deuxième ville de Fogo : Mosteiros, entre mer et montagne également. Un
régal :) |
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Cliché typique du pays :
des maisonnettes éparpillées avec leurs plantations, permettant aux gens de subvenir à leurs besoins. |
Une belle crique avec un
petit port. |
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La
très agréable baie de São
Pedro, sur l'île de São Vicente. |
Une autre crique, dans
laquelle les vagues s'engouffraient avec une certaine violence. |
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Hors des bourgades, le Cap
Vert est souvent aride, et on voit souvent des paysages désertiques. |
Et par beau temps, il n'est pas rare d'avoir un petit aperçu sur une autre île, comme ici ! | |
Après, si toutes les îles sont
volcaniques, toutes ne se ressemblent pas, et de loin ! Ici, on dirait
vraiment la savane africaine ! Un guide nous a même raconté qu'il déplorait le commentaire d'un voyageur sur les réseaux sociaux, qui avait visité UNE île de l'archipel, plutôt balnéaire, et qui déconseillait aux voyageurs d'aller au Cap Vert "parce que c'est plat et qu'il n'y a rien à voir" !! Attendez la suite de l'album ^^ |
L'île de Sal fait partie de ces
îles plutôt plates et balnéaires, et les montagnes de cette île
ressemblent plutôt à des taupinières géantes ! Sal et Boa Vista sont
les îles proposées par les tours opérateurs pour ceux qui veulent
rester dans le même hôtel plusieurs jours et passer leurs journées à la
plage. Précisément le programme dont j'ai horreur ! |
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Si l'île de Sal est sale, il y a
tout de même des coins qui se démarquent ! Par exemple, la mine de sel
(d'où le nom Sal en portugais). On peut se baigner dans le lac au premier plan, 26 x plus salé que la mer Morte. Évidemment, nous nous y sommes baignés ! Et on flottait ^^ |
Cliché tout à fait africain de la
campagne et de quelques bâtisses de personnes rassemblées dans de
minuscules villages, sur São Vicente. |
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Le même genre de cliché... Si le
pays est aride, on y trouve pourtant des sources d'eau, bien exploitées
par la population. |
Village paumé au centre de l'île
de Santiago. |
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Relief tout à fait anarchique mais
bien original. |
La pente du volcan "Pico de Fogo",
le point culminant du Cap Vert avec 2829 m, qui tombe dans la mer. |
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Ce
volcan est toujours en
activité. Il surplombe l'île du même nom, notamment la caldeira
(cratère volcanique géant pouvant mesurer plusieurs kilomètres de
diamètre, dont le nom vient du mot d'origine portugaise signifiant
"chaudron"). La montée au sommet est un défi de taille pour les
randonneurs chevronnés, ce que nous ne sommes pas, et nous nous sommes
contentés de balades dans divers endroits de la caldeira, jusqu'à la
forêt ! Oui, il y a même une forêt là-haut ! En fait, c'est très
fertile... |
La caldeira offre des paysages lunaires, dignes de l'île de la Réunion. La dernière éruption date de 2014, mais il y a plusieurs cratères dans la caldeira, et le gros volcan sur la photo n'est pas entré en éruption depuis des siècles. Heureusement, car sinon... Lorsqu'on voit les conséquences des éruptions des petits cratères, je ne veux pas imaginer si le grand se réveillait ! Heureusement, une éruption est toujours prévisible. | |
Dans cette caldeira, des irréductibles habitent en permanence, loin de tout, dans un isolement impressionnant. Ils sont attachés à leur volcan, ce que j'arrive à comprendre ! Les conditions de vie y sont plus que rustiques, pas d'eau chaude, pas de tout à l'égout, mais comme le sol est très fertile, comme tout le monde se connaît, les gens gèrent et il y fait bon vivre. Évidemment, le volcan est tenu à l'œil, et lors des éruptions il faut être réactif, voir où la lave commence à couler, et s'adapter, prêt à évacuer. On a vu sur une vidéo de la dernière éruption comment les gens montent vers les hauteurs en emportant leurs portes ou des effets personnels. | Tout
ce que l'on voit est, comme expliqué, le résultat des éruptions des petits cratères dans
la caldeira. Je suis impressionné de voir tout ce que la terre
peut
vomir en quelques jours : la lave coule, emportant tout sur son
passage (heureusement délimité), puis sèche. À chaque éruption des maisonnettes
sont emportées, le terrain est "reconfiguré", mais ces bicoques sont
tellement sommaires
qu'elles sont vite reconstruites. Naturellement, personne n'est assuré
là-haut. On y est coupé du reste de l'île (une heure de route jusqu'à São Filipe), mais il y a tout de
même une école. |
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Bon, il faut maintenant parler un
peu des merveilleuses montagnes qui se trouvent sur ces îles, notamment Santo Antão, qui est essentiellement
montagneuse. On y a vu des cirques absolument splendides, là encore
tels qu'on pouvait les voir sur l'île de la Réunion. |
Perdus dans les cirques, des
patelins paumés avec pourtant de l'eau et une végétation très dense.
Comme les montagnes bloquent les nuages, il y a beaucoup d'humidité à
Santo Antão, et on y a même visité la vallée
tropicale ! |
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Paysage montagneux sur Santo Antão. | Paysage montagneux sur Santo Antão. | |
Paysage montagneux sur Santo Antão. | Le port de Mindelo, au crépuscule. |
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Une dernière vue de l'un des
cirques de Santo Antão pour refermer cet album. |